«Mon amie Alexia prétend que je suis un tyran du sublime. Car lorsque le soleil d’automne se couche sur la falaise de Sarah Bernhardt à Belle-Ile-en-Mer, quand le petit phare s’allume et balaie le crépuscule, quand les mouettes s’envolent vers la nuit, je ne comprends pas que l’on puisse rester sur un canapé à discuter mollement. Comment peut-on préférer le confort à la magie? J’ai rencontré peu d’être plus puissants que l’horizon.»
«Les vagabonds ne se contentent pas de voir le monde, ils le pénètrent. Leur regard est fertile car ils perçoivent la double vie qui sommeille en chaque chose. Ils saisissent l’universel dans le moindre détail. Où qu’ils se trouvent, ils sont en voyage. Chaque lumière est une découverte, une prière ou un poème.»
«Sans partir, le véritable vagabond nous emmène en voyage par sa seule présence. Son intensité nous possède. Je les cherche sans cesse, ces êtres solaires qui sont à eux seuls une destination.»
Lire Blanche de Richemont, verser une larme, tenter de Vivre…