Bibliobus, Médiathèque
Sébastien Meier

Le nom du père

2016 - Novembre - Un coup de coeur signé Valérie

Le nom du père

Pourquoi ne parle-t-on pas de Sébastien Meier autant que Joël Dicker ? Les analogies sont nombreuses : jeunes, séduisants, passionnés par l’écriture depuis leur plus jeune âge, leurs livres à la construction sans faille se dévorent de bout en bout. Alors que Joël Dicker a choisi les Etats-Unis comme cadre à ses romans, Sébastien Meier reste en Suisse et nous fait découvrir des pans noirs et peu reluisants de cette Suisse romande qui semble au-dessus de tous soupçons. Paul Bréguet, ancien inspecteur de police, sort de prison après plus de deux ans de détention. Avec l'aide de la procureure Emilie Rossetti, l'ex-flic décide d'élucider le mystère qui entoure la mort de son amant, Romain Baptiste. Réseaux de prostitution, évasion fiscale et corruption, ce polar jette une lumière crue sur la Suisse des banques et des montages fiscaux. Les personnages ne sont jamais noirs ou blancs, seulement bons ou mauvais, ils ont leur générosité et leurs abîmes et sont d’une complexité affolante et tellement humaine. Sébastien Meier en dit : «J’ai de l’empathie pour tous mes personnages et je suis surpris de voir à quel point il y a de moi dans chacun. Je ne les juge pas, ils font ce qu’ils peuvent. Ce sont les failles et les doutes qui sont intéressants. Je ne supporte pas ce qui prétend être parfait, en littérature également.» Pour ma part, ce livre m’a épatée par sa maturité, sa profondeur, par l’écriture riche et spontanée, par le rythme du récit qui ne faiblit à aucun moment. Un auteur à suivre !

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