J’ai beaucoup aimé lire ce "pavé" de presque 1000 pages (imposant de prime abord mais finalement aussi vite lu qu’une bonne série en 2 ou 3 tomes).
Dans ce récit, ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Les trois personnages principaux sont des femmes. Il n’y a pas de stéréotype du genre « la jeune femme qui se fait secourir par le héros, fort et musclé et qu’elle aime éperdument ». Il y a bien entendu des personnages masculins intéressants, courageux ou encore attachants, mais ce sont essentiellement les personnages féminins qui mènent les combats, s’aiment, se lient et se trahissent. Elles sont véritablement maitresses de leur destin, c’est une particularité de ce roman.
Sinon, tous les ingrédients sont là pour une belle épopée de high fantasy : des dragons vénérés et leurs dragonniers, des wyrms et autres bêtes destructrices semant le chaos, des personnages cruels, des complots et stratégies politiques, une prophétie, de la magie et un univers construit de toute pièce, avec son Histoire, ces différences régions, cultures et croyances.
J’ai aimé partir au reinaume de Sabran IX, m’embarquer avec ces héroïnes au caractères et profils si différents pour aller en Seiiki, ou encore m’aventurer dans les territoires de la plaine d’Yscaline…
Se plonger dans un roman, surtout du genre fantasy, pour moi, c’est comme partir vivre quelques minutes voire quelques heures dans un autre monde. Si pour vous c’est pareil, je vous souhaite donc un bon voyage en lisant « Le Prieuré de l’Oranger ».