Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et à des auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel.
Nassim, Issa et Thomas, condamnés pour vols avec violence, Grégoire, Nawelle et Sabine, victimes de homejacking, de braquages et de vol à l'arraché, mais aussi Chloé, victime de viols incestueux, s’engagent tous dans des mesures de Justice Restaurative. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation...
J’ai été touchée par ce très beau film qui propose une autre manière de « rendre justice » : faire dialoguer des victimes et des détenus, tenter de se mettre à la place de l’autre pour comprendre son ressenti, et pouvoir avancer sur le chemin de la reconstruction.
Les acteurs sont tous épatants de justesse et la scène dont est tirée la phrase qui donne son titre au film, inoubliable.