Quelquefois la vie est Farouche
Et pourtant, il ne faut pas grand-chose pour sourire
La littérature, la musique, le cinéma, la création
Ses yeux sombres célèbrent le mystère
Ils me regardent
Quelle audace
Oui, il m’arrive de trouver la vie belle
La Teta Asustada est une œuvre magistrale qui contribue pleinement à maintenir mon sourire espiègle. Manifestement il y a un quelque chose en Amérique latine. Est-ce dû à cette langue chantée, au caractère de ces personnages, ou est-ce ce paysage qui m’appelle? Je ne sais pas. Qu’importe! Pourvu qu’il y ait l’ivresse. Et ivre, je le suis. Ivre de vie, ivre de curiosité. Depuis que je te connais, je chante tous les matins. La Teta Asustada, ce film fort m’habite. Impossible d’y penser sans qu’une larme ne se forme au coin de mon œil droit.